Browsing by Subject "Squats"
Now showing 1 - 2 of 2
Results Per Page
Sort Options
- PublicationOpen AccessLa promesa consensual de lo común y del urbanismo transitorio.(Instituto de Lingüística Materialista, 2022) Tournaire, JuliaEl Urbanismo transitorio emergió en Francia en 2014. Con el objetivo de ocupar temporalmente edificios o predios vacíos en períodos de latencia previos a un proyecto de urbanización, este movimiento se distingue de los squats por su legalidad y su legitimidad. Presentado como una manera revolucionaria de hacer la ciudad, no se opone por esto a la manera de hacer habitual, al contrario de los squats o de otras formas de ocupación de lugares culturales por iniciativa de los habitantes de una ciudad, como el movimiento de los “comunes urbanos” de Italia. Estos tipos de lugares son lugares de lucha contra, por ejemplo, la monetización del espacio urbano y la apropiación de la ciudad con fines especulativos. El Urbanismo transitorio, por su parte, es construido como el espacio de neutralización de toda posibilidad de lucha y es incluso enarbolado como agente de conciliación de visiones urbanas opuestas. El artículo plantea la hipótesis que esta ausencia aparente de conflictividad en el Urbanismo transitorio es en realidad el fruto de un importante trabajo discursivo. Se propondrá además que esta no conflictividad no es alcanzada como resultado del combate exitoso de un posicionamiento discursivo por medio de otro u otros. Se trata en realidad del producto de la delimitación de un espacio semántico dentro del cual no es posible establecer un posicionamiento de oposición. Se intentará, de este modo, describir los procesos semánticos en funcionamiento en esta pseudo-despolitización unilateral y lo que se denominará como neutralización naturalizante. Pondremos así en evidencia la manera en que se configura, en lo semántico, la eliminación de toda posibilidad de combate y el refuerzo de la potencia de actuar de los que ya controlan la ciudad, más que la de los habitantes.
- PublicationOpen AccessLa promesse consensuelle du commun et de l’urbanisme transitoire.(Instituto de Lingüística Materialista, 2022) Tournaire, JuliaL’Urbanisme transitoire a émergé en France en 2014. Ayant pour objet l’occupation temporaire de bâtiments ou de sites vacants dans le temps de latence précédant un projet urbain, ce mouvement se distingue des squats par sa légalité et sa légitimité. Présenté comme une manière révolutionnaire de faire la ville, il ne s’oppose pas pour autant à la manière de faire régulière, à l’inverse encore une fois des squats ou d’autres formes d’occupation de lieux culturels à l’initiative d’habitants et de citoyens, comme le mouvement des « communs urbains » italiens. Si ces lieux sont des lieux de lutte, contre par exemple la monétarisation de l’espace urbain et l’appropriation de la ville à des fins spéculatives, l’Urbanisme transitoire est quant à lui construit comme l’espace de neutralisation de toute possibilité de luttes et est même érigé en agent de conciliation de visions urbaines qui, par ailleurs, s’opposent. L’article fait l’hypothèse que cette absence apparente de conflictualité à l’œuvre au sein de l’Urbanisme transitoire est en réalité le fruit d’un important travail argumentatif. Il avance également que cette non-conflictualité n’est pas atteinte à l’issue de prises de position discursives contradictoires dont l’une aurait été combattue avec succès, mais qu’elle est façonnée par la délimitation d’un espace sémantique au sein duquel il n’est précisément pas possible d’engager une position de combat. Il s’attache ainsi à déceler les processus sémantiques à l’œuvre dans cette pseudo-dépolitisation unilatérale et à décrire ce que nous nommerons la neutralisation naturalisante, où l’annihilation de toute possibilité de luttes conforte la position dominante, et renforce la puissance d’agir, non pas des habitants, mais de ceux qui contrôlent déjà la ville.