Imagen y narración : las escenas hopperianas de Claude Esteban.

Abstract

Poeta, traductor y crítico de arte, Claude Esteban ha dedicado un parte importante de su obra literaria a la transposición poética de la pintura de los artistas que admira. Pero cuando se enfrenta a los cuadros de Edward Hopper, el poema resulta insuficiente para reproducir la inquietante profundidad de las escenas y, por ello, recurre a la prosa para traducir en palabras el efecto que la contemplación de estos cuadros produce en el espectador. En Soleil dans une pièce vide (1991), el escritor combina la descripción, la narración, la reflexión y la interpretación, en un ejercicio de "poesía crítica en prosa" que logra traducir en una serie de relatos breves la singularidad y el significado profundo de la pintura de Hopper.

Poet, translator and art critic, Claude Esteban has devoted an important part of his literary work to the transposition into poetry of painting by his admired artists. But when it comes to Edward Hopper's paintings, he feels unable to transform into a poem the disturbing depth of these realistic scenes and it is to prose that he resorts to translate into words the effect that the contemplation of these paintings produces on the viewer. In Soleil dans une pièce vide (1991), the writer combines description, narration, reflection and interpretation in an exercise in prose critical poetry that succeeds in reproducing in a series of short stories the singularity and deep meaning of Hopper's painting.

Poète, traducteur et critique d’art, Claude Esteban a consacré une partie importante de son œuvre à la transposition en poésie de la peinture de ses artistes admirés. Mais quand il s’agit des tableaux d’Edward Hopper, le poème ne suffit plus pour reproduire l’inquiétante profondeur de ces scènes réalistes et c’est à la prose qu’il fait recours pour traduire en mots l’effet que la contemplation de ces tableaux produit sur le spectateur. Dans Soleil dans une pièce vide (1991), l’écrivain combine la description, la narration, la réflexion et l’interprétation dans un exercice de « poésie critique en prose » qui réussit à traduire en une série de brefs récits la singularité et la signification profonde de la peinture de Hopper.