Incentives for good governance: getting the balance right for Port-Cros National Park (Mediterranean Sea, France)

Abstract

This paper provides preliminary findings from an examination of the nature of the management effectivness and governance structure underpinning the Port-Cros National Park (PCNP), created in 1963, then restricted to the Port-Cros Archipelago, and the newly created Port-Cros National Park (N-PCNP), (whose implementation process extended from 2012-2016) the surface area of which will be multiplied 64-fold to 75-fold. The analysis that follows was restricted to the marine parts of PCNP and N-PCNP. The MPAG governance analysis framework was applied through semi-structured interviews with park managers, staff and relevant experts. Through this systematic analysis the role and interaction between incentives are better understood. The PCNP, created primarily from the top-down with elements of a bottom-up approach, resulted, in the course of its more than 50-year history, in a successful positive balance between natural heritage preservation and sustainable development, such as the artisanal fishery. Public acceptance has been addressed through increased use of participative incentives, brought about by a reform of French National Parks in 2006 and the creation of the N-PNPC in 2012-2016. Although the current governance approach and management is effective, and not all cross cutting issues and challenges are sufficiently addressed, the French 2006 approach of national parks and the 2012-2016 bottom-up process of negotiating the N-PCNP charter is unique and is considered by those involved as a model for Mediterranean Marine Protected Areas (MPAs). It is recommended that increased participative and interpretative incentives be utilised to generate greater community stewardship.

Le présent travail constitue une analyse préliminaire de l’efficacité de la gestion et de la gouvernance au sein du Parc national de Port-Cros (PNPC), créé en 1963 et alors circonscrit à l’archipel de Port-Cros, et du nouveau Parc national de Port-Cros (ici désigné sous le nom de N-PNPC), dont le processus de création s’étend de 2012 à 2016 et dont la surface sera multipliée par 64 à 75 par rapport au PNPC initial. L’analyse qui suit ne concerne que la partie marine du PNPC et du N-PNPC (Aire Marine Protégée, AMP). L’analyse de gouvernance MPAG (Marine Protected Area Governance) a été mise en œuvre au moyen d’interviews semi-structurées avec des gestionnaires et des experts de l’AMP. Cette analyse permet de mieux comprendre le rôle des motivations, des incitations et de leurs interactions. Le PNPC, créé selon un processus top-down (de haut en bas, i.e. par l’Etat), mais avec également une composante bottom-up (de bas en haut, i.e. à l’initiative de la population locale), a débouché, au cours de ses 50 ans d’histoire, sur un équilibre positif entre protection du patrimoine naturel et développement durable (en particulier, celui de la pêche artisanale). La Loi française de 2006 sur la réforme des parcs nationaux, qui débouche sur la création du N-PNPC entre 2012 et 2016, a accru l’implication du public dans la gouvernance. Bien que la gouvernance actuelle et la gestion soient efficaces, tous les problèmes et enjeux ne sont pas suffisamment abordés. L’approche des parcs nationaux résultant, en France, de la Loi de 2006, et le processus bottom-up de négociation d’une charte, telle que celle du N-PNPC, sont considérés par leurs acteurs comme un modèle pour les AMPs de Méditerranée. Il est recommandé de continuer à développer ces pratiques participatives, afin d’accroître l’implication du public.